Les décisions du conseil constitutionnel ne sont pas sans nous ravir, en ce début d'année...

Les sages de la rue Montpensier ont censuré 24 mesures du projet de loi de Finances pour 2014 et du projet de loi de Finances rectificative pour 2013 !!

Même Moscovici le pense, en vacances avec sa blonde étudiante, qui se soucie peu, à ce stade, de sa retraite : Les français en ont ras-le-bol de la fiscalité, l’expression court tout Paris, à gauche, en allant jusqu’à La Rochelle, aux universités PS

Le temps est venu de consulter pour 2013.

Non que les libations, et les excès de trop de fêtes, soient un véritable enjeu pour aller courir chez votre médecin référent.

Voici maintenant 5 ans que nous subissons une crise économique, liée à une crise financière.

Nous en sommes tous responsables :

  • les banques d’investissement pour avoir fabriqué des produits toxiques,
  • les agences de notation pour n’avoir d’abord pas fait leur travail puis de le faire avec trop de zèle,
  • les politiques pour n’avoir pas su nous dire que nous vivions au dessus de nos moyens depuis des décennies, et de n’avoir pas eu le courage politique de corriger au fil de l’eau les trajectoires de l’endettement et de la compétitivité,
  • nous, collectivement, pour avoir fermé les yeux, dans un confort anesthésiant, sur une réalité qui bien souvent nous dépasse...

Et si le monde se remettait en marche…

Nous n’allons pas lourdement revenir sur l’improbable scénario de 2011. Que d’effervescence pendant cette année. Banquiers centraux et de dépôts, assureurs, gouvernements, investisseurs, nous avons tous vécu une année chaotique, abreuvés que nous étions de nouvelles macroéconomiques, de plans de sauvetages annoncés, différés, suspendus, relancés, d’indices financiers erratiques et de taux monétaires au bord de l’asphyxie…   

Il semble que finalement, hors du vieux continent, la situation se stabilise. Par contre dans les brumes européennes, il reste du chemin, pouvant révéler des surprises, avec des issues improbables. Mais nous osons croire que le politique et son bras armé (indépendant ?), la banque centrale, ont pris la mesure de l’enjeu.