L'acquisition de parts de SCPI s'inscrit dans un axe de réflexion stratégique de par les multitudes de choix de détention qui s'offre à vous.
La solution retenue dépendra de vos objectifs (construction, transmission de patrimoine) et de votre situation (fiscalité à l'impôt sur le revenu, IFI...).
Il n'est pas étonnant que cet actif – dont le rendement locatif moyen est égal à 4,5 % – s'inscrive dans la bonne gestion de votre patrimoine.
SCPI en direct, pour construire du patrimoine
A l'image d'un investissement locatif traditionnel, l'acquisition de parts de SCPI peut s'effectuer par le biais d'un financement à crédit. Cette solution est particulièrement prisée par les investisseurs de 35 à 55 ans dans la perspective de se constituer un patrimoine. En outre, la prévoyance générée par l'assurance décès emprunteur, permet de protéger son groupe familial.
SCPI via une société civile, pour transmettre son patrimoine
Le recours à la société civile est un outil intéressant pour basculer l'enrichissement au niveau de ses enfants tout en conservant la possibilité de percevoir des revenus.
Selon la situation du groupe familial les investissements peuvent être réalisés comptant ou à crédit voire en démembrement.
SCPI et contrat d'assurance-vie
La baisse des rendements que subit les fonds en euros encourage les assureurs à développer des solutions alternatives. Bien que ni le capital, ni les revenus de la SCPI ne fassent l'objet d'une garantie, de nombreux contrats référencent une offre croissante en SCPI. Elle est considérée comme une unité de compte traditionnelle et suit le régime fiscal de l'assurance-vie.
Il est donc possible de s'affranchir des revenus fonciers, ce qui est particulièrement judicieux si l'objectif est la perception de revenus immédiats.
Le démembrement de propriété, la prise en compte de la fiscalité
Le démembrement temporaire de parts de SCPI permet à un investisseur d'optimiser la fiscalité de son investissement en achetant la nue-propriété ou l'usufruit de parts de SCPI.
L'acquisition en nue-propriété permet de choisir une approche dont l'objectif est la valorisation du capital. L'investisseur est en généralement dans les tranches élevées de l'impôt sur le revenu et subit peut être même l'IFI. Il préfère donc renoncer temporairement à des revenus dont le rendement aurait lourdement été édulcoré par la fiscalité. L'appréciation automatique et continue de la valeur de ses parts au fur et à mesure que le remembrement s'opère n'est pas taxable... et permettra, à terme, de percevoir des loyers.
L'acquisition d'usufruit de part de SCPI trouve son intérêt dans le cas spécifique où l'investisseur a par ailleurs accumulé des déficits fonciers qu'il souhaite purger et ainsi bénéficier de revenus non taxés à l'impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux (dans la limite des déficits fonciers cumulés).