- Pouvez-vous nous présenter Euryale ?
Euryale est une société de gestion qui s’est spécialisée dans une seule thématique, la santé, de par l’origine et l’expertise avérée de ses dirigeants. Euryale a démarré ses activités par l’immobilier de santé, ce qui s’est traduit par la mise en marché d’une SCPI, devenue leader sur son segment, Pierval Santé.
En effet, à ce jour, la SCPI Pierval Santé représente une capitalisation de plus de 2,5 Milliards d’euros, en représentation de plus de 210 actifs, au profit de quelques 46 000 associés porteurs de parts. Ainsi, Euryale dispose d’une véritable pépite qui a parfaitement rencontré son public et qui affiche une réelle success story.
Cependant, cette success story s’est construite pas à pas, de façon minutieuse et n’est en rien éphémère car elle est le reflet d’un besoin profond des économies développées qui doivent faire face à une tendance majeure : l’économie de la longévité, laquelle nécessite un équipement massif…
Dans ce contexte, Euryale a un rôle majeur à jouer, voire une mission à assumer qui est de contribuer au mieux au financement ou au fonctionnement de l’économie de santé en proposant de gérer le foncier des établissements de santé, qui peuvent ainsi se consacrer à créer de la valeur additionnelle au cœur même de leur exploitation.
Cette mission s’assume même pleinement au travers de l’engagement d’Euryale, aux côtés de l’Institut du Cerveau, en ayant doté sa SCPI de la qualification de premier fonds de partage, permettant ainsi d’orchestrer mécaniquement des dons envers l’Institut pour aider au financement de la recherche sur les maladies neuro dégénératives.
- Dans ce contexte inflationniste et mouvant, que pensez-vous du marché des SCPI ?
Face aux diverses séquences inflationnistes, il est un secteur qui s’est toujours affirmé comme étant résilient, c’est l’immobilier, notamment l’immobilier structurel et d’équipement, qui fut souvent indifférent aux tendances de marché, tant il en est décorrélé. Cela en fait un actif qui, structurellement, est une première parade à l’inflation ; cette parade se renforce considérablement avec la faculté que l’immobilier affiche de pouvoir indexer ses loyers. Bien entendu, ces indexations sont souvent encadrées et maitrisées afin d’éviter une dérive qui serait d’ailleurs dommageable à terme, l’important étant que, malgré l’indexation des loyers, le locataire soit toujours en mesure d’assumer ladite évolution et donc de payer ses loyers. Or, dans l‘immobilier de santé, on constate que l’activité est fréquemment monovalente et monolocataire lui conférant, là aussi, une forte résistance aux poussées inflationnistes. Cependant, la meilleure parade et le ciment le plus efficient face à l’inflation demeure la durée des baux, pouvant atteindre parfois 30 ans, durée pendant laquelle un véritable échange s’instaure entre l’exploitant et le gérant pour viser un accompagnement au développement, au plus près, lequel passe forcément par le bon ajustement des conditions du bail aux objectifs de chacun.
- Pouvez-vous nous présenter la SCPI Pierval Santé ?
Pour affirmer la pertinence de son modèle, Euryale s’est très vite tournée à l’international afin d’étendre son terrain de jeu et se donner les moyens de répondre à son cahier des charges en termes d’exigence de qualité des établissements, de lisibilité des baux et de rendement ; ainsi, la SCPI Pierval Santé est à la fois diversifiée en termes géographiques (une présence désormais actée dans 7 pays, avec une ouverture prochaine au Canada) et en termes sectoriels (présence sur tous les sous-segments de la santé, qu’il s’agisse du résidentiel, du médico-social ou des soins via les cliniques ou encore des laboratoires et centres d’analyse,…).
Cette diversification se traduit notamment aujourd’hui par des performances remarquables surtout en termes de stabilité dans le temps ; ainsi, le TDVM fut de 4,80% en 2021, correspondant à un Taux de Distribution de 5,33%, ce dernier taux étant celui qui traduit la performance réelle avant fiscalité, due sous forme de prélèvements à la source à l’étranger. En effet, à ce jour, ce sont 72% des loyers qui sont issus de l’étranger.
La SCPI Pierval Santé, c’est cependant avant tout une contribution à l’économie de la santé et la réponse à un enjeu sociétal en 3 dimensions : financer l’économie de la santé en tant que telle, participer à la recherche médicale en favorisant les dons à partir de l’épargne collectée et entrer dans l’univers du développement durable, grâce à la connotation ISR et ESG dont elle se dote,…naturellement.