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Le groupe Pictet, fondé en 1805 à Genève, est un acteur majeur des services de gestion de fortune et d’investissement en Europe. Dirigée par un collège de 8 associés, Pictet est une société privée et non cotée.

Présent dans 30 pays a travers le monde, Pictet gère environ 650mds€ d’actifs et emploie 5000 personnes.
Engagé dans le combat contre le réchauffement climatique depuis de nombreuses années, le groupe Pictet est neutre carbone depuis 2014.

Pouvez-vous nous présenter Pictet Asset Management ?
Pictet Asset Management est une entité indépendante au sein du groupe Pictet, dédiée à la gestion d’actifs pour le compte d’investisseurs institutionnels et d’intermédiaires financiers depuis 1980.
Pictet AM est pionnier de l’investissement thématique. Depuis plus de 25 ans, notre modèle est basé sur l’identification des profondes mutations qui affectent l’économie mondiale et façonnent le monde de demain.
Nos 15 stratégies d’investissement thématiques apportent des solutions aux enjeux sanitaires, sociétaux, environnementaux et technologiques.
Afin d’assurer la solidité de nos idées d’investissement, chaque fonds est géré par une équipe de professionnels spécialisés, accompagnés de personnalités de premier plan, issues du monde de l’entreprise, des sciences et de l’université.

Après un début d’année baissier sur les marchés, quelle est votre vision pour la suite de l’exercice ?
Les actions mondiales ont connu une forte baisse en janvier, le durcissement de la politique de la Fed poussant les investisseurs à anticiper la fin de l’ère de l’argent facile.
En février, les matières premières ont poursuivi leur rallye haussier à mesure que le conflit en Ukraine s’envenimait. Les valeurs européennes, plus exposées aux sanctions économiques infligées à Moscou, et directement impactées par la hausse des cours des matières premières, ont davantage souffert. La rotation de marché observée en début d’année au profit des valeurs bancaires et industrielles a été de courte durée, les investisseurs préférant se reconcentrer sur des entreprises plus défensives.
Après la débâcle, les perspectives pour les actions restent encourageantes.
L’isolement de la Russie renforce les besoins en infrastructure de production énergétique. La sécurité informatique est plus que jamais stratégique pour les états et les entreprises. La pénurie de semi-conducteurs incite les pays développés à rapatrier leurs unités de production.
Sous l’impulsion de la Chine, la croissance économique mondiale devrait repartir à la hausse.
Les performances des actions mondiales pourront, selon nous, se situer aux alentours de 15-20% d’ici à la fin de l’année.
Nous notons davantage de raisons d’être optimistes en Chine, où une reprise généralisée est désormais évidente dans tous les secteurs. Après une année 2021 impactée par le resserrement de la politique monétaire et par la pression règlementaire sur les entreprises technologiques et d’éducation, les actions chinoises semblent relativement attrayantes. Nous pensons également qu’elles pourraient constituer une couverture efficace en cas d’escalade à grande échelle du conflit militaire russo-ukrainien.

Quel thème d’investissement offre selon vous les meilleures opportunités ?
Apporter des solutions au défi environnemental nous semble primordial. Parmi ces grands enjeux, la crise sanitaire a éveillé les consciences sur le thème de l’eau et la nécessité d’investir massivement dans nos infrastructures hydrauliques afin de faciliter l’approvisionnement des populations et la qualité de traitement des eaux usées.
Plus de 60% de la population mondiale n’a pas accès aisément à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement, et la situation ne cesse d’empirer.
Paradoxalement, la question de l’eau semble éclipsée par celles du climat ou de la biodiversité.
Or, ces trois sujets sont intrinsèquement liés. Le réchauffement climatique aggrave la pénurie d’eau et la disparition des espèces. Inversement, les émissions de CO2 induites par des infrastructures d’assainissement obsolètes ou inadaptées, tout comme les déséquilibres des écosystèmes terrestres contribuent au réchauffement climatique.
Alors que le réchauffement climatique est quantifiable et global, la question de l’eau est locale. Le réchauffement climatique affecte tout le monde, alors que la dégradation de la qualité et de l’accès à l’eau varie fortement d’une région à l’autre. C’est pourquoi les solutions doivent être adaptées et les investissements ciblés.
Dans le monde entier les services publics sont confrontés à des défis de financement et d'infrastructures vieillissantes. La France bénéficie de l’un des réseaux les plus efficients au monde, et pourtant le cumul des fuites d’eau potable pourrait remplir chaque année le lac d’Annecy.
Depuis 2000, Pictet-Water investit activement dans les solutions d’approvisionnement, d’assainissement et de traitement des eaux usées.
En 2021, le fonds a réalisé une performance de +39,6%. 21, le fonds a réalisé une performance de +39,6%.