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Tikehau Capital est un groupe mondial de gestion d’actifs qui gère 30,9 Mds d’euros d’actifs* et dispose d’un large éventail d’expertises sur 4 classes d’actifs : dette privée, actifs réels, capital investissement et capital markets strategies.

Pouvez-vous nous présenter le groupe Tikehau Capital en quelques mots ?

Tikehau Capital est un groupe mondial de gestion d’actifs qui gère 30,9 Mds d’euros d’actifs* et dispose d’un large éventail d’expertises sur 4 classes d’actifs : dette privée, actifs réels, capital investissement et capital markets strategies.

Profondément ancré dans l’économie réelle, Tikehau Capital fournit des solutions de financement alternatives sur mesure et innovantes aux entreprises qu’il accompagne, et s’emploie à créer de la valeur à long terme pour ses investisseurs tout en générant un impact positif sur la société.

S’appuyant sur des fonds propres importants (2,9 Mds d’euros*), le Groupe investit son capital aux côtés de ses clients-investisseurs au sein de chacune de ses stratégies.

Contrôlé par son management, aux côtés de partenaires institutionnels de premier rang, Tikehau Capital est guidé par un esprit et un ADN entrepreneurial forts, partagés par ses 629 collaborateurs*, situés à travers ses 12 bureaux situés en Europe, en Asie et en Amérique du Nord.

Considérez-vous la reprise de l’inflation actuelle comme passagère ou structurelle ?

Nous considérons que l’inflation n’est probablement pas un phénomène temporaire.  
La démographie, une tendance longue et très puissante, est un facteur structurel très fort en faveur de l’inflation : le pic de la population mondiale en âge de travailler a été atteint en 2012. L’entrée de la Chine dans l’Organisation Mondiale du Commerce en 2001 avait en effet doublé la force de travail mondiale, ce qui a été un choc déflationniste considérable.   
De plus, dans l’environnement géopolitique actuel, nous pourrions assister à un nouveau recul de la mondialisation qui entraînerait une hausse des prix par le biais de tarifs commerciaux et de l’augmentation des coûts de production, les entreprises choisissant de ne plus s’approvisionner en main d’œuvre et en production à l’étranger. Enfin, les avancées technologiques qui ont contribué à faire baisser les prix pourraient également être davantage régulées par les gouvernements.

Dans ce contexte, quelles classes d’actifs offrent encore, selon vous, de la valeur ?

Les actifs réels lorsqu’ils sont achetés au bon prix, constituent probablement une bonne défense contre l’inflation. Il devrait en être de même pour certaines actions, cotées ou non, d’entreprises ayant une croissance organique régulière et un appareil de production léger.        
D’un point de vue global, quand le vent de l’inflation souffle de face, ce sont les meilleurs actifs et les meilleures entreprises qui s’extirpent d’un peloton beaucoup plus soumis à la sélection que lorsqu’il bénéficiait du vent dans le dos généré par la baisse régulière des taux d’intérêt.

Sur les actions cotées, une stratégie gagnante est d'investir sur des valeurs de très grande qualité (avec barrières à l'entrée et sources de croissance identifiées) à valorisation raisonnable. On peut les trouver dans certains segments de la technologie (le cloud et la publicité digitale) ainsi que dans le secteur des produits de consommation de base, où certaines sociétés ont un positionnement concurrentiel fort permettant, à horizon quelques trimestres, de transférer l’inflation au consommateur pour préserver leurs marges.

Sur le crédit côté, même si le marché obligataire s’est globalement normalisé, il existe encore selon nous des poches d’opportunités dans le haut-rendement, où l’on trouve des émetteurs aux fondamentaux solides, qui offrent un supplément de rendement par rapport à l’Investment Grade.
Les subordonnées financières européennes (obligations émises par des institutions financières pour répondre aux exigences réglementaires) offrent également un supplément de rendement par rapport au haut-rendement, malgré une meilleure notation et des tendances fondamentales positives sur le secteur bancaire européen. Tout cela en limitant le risque de duration dans un contexte d’environnement inflationniste et d’une remontée des taux.

*données au 30/06/2021