Brouillard en vue...

Sénèque disait : « La vie ce n'est pas d'attendre que l'orage passe, c'est d'apprendre à danser sous la pluie ! »

Ce début d'année est paradoxal, les indicateurs instantanés donnent une lecture plutôt rassurante en Europe et aux Etats-Unis, baisse du chômage (sauf en France), faibles taux d'intérêts, croissance molle mais présente... La situation est moins positive du côté des émergents et des pays producteurs de pétrole. Sans parler de risques géopolitiques ou sociaux, induits ou exogènes. Il en résulte une agitation fébrile qui secoue la sphère économique. Ce sont des signes avant-coureurs d'incertitudes grandissantes. Et partant nous assistons au retour des Cassandre.

En clair, comme nous le verrons plus loin, certains marchés seront compliqués en 2016. Et notamment les marchés financiers. La volatilité est de retour, indice visible d'un monde qui change, balance et se cherche avec comme toile de fond la quatrième révolution industrielle de Davos.

Alors dans ce monde turbulent à venir, pour autant source d'opportunités, il sera nécessaire de garder son sang-froid dans les vagues, de tenir un cap dans la durée, de rester tactique dans ses investissements et de continuer la diversification des risques.

Gestion privée...

Nous continuons à améliorer notre capacité à suivre et gérer les avoirs qui nous sont confiés. Nous venons de faire l'acquisition d'une licence auprès de Quantalys. Ce nom vous sera sans doute parfaitement inconnu. C'est normal.

Cette société, a développé depuis 15 ans, pour nous professionnels, un outil remarquable. C'est d'abord une base de données qui recense quelques 31 000 produits financiers, en offrant une analyse objective et exhaustive sur l'ensemble des produits commercialisés en France. C'est ensuite un outil de construction et de suivi de portefeuille pertinent qui étudie les corrélations et les risques associés entre différents supports.

Cette démarche est complémentaire des rencontres régulières que nous avons avec les gérants et les sociétés de gestion. Un algorithme, aussi puissant soit-il ne peut remplacer le contact avec les équipes de gestion. L'humain et l'intuition doivent rester dans un processus.

Bien entendu, cet outil est optimal sur des portefeuilles diversifiés entre différents fonds et classes d'actifs. Une assurance-vie avec un support en euros, comme unique support, ne rentre pas dans ce processus. Il nous suffit pour cela de regarder les classements de l'Argus de l'Assurance ou des Echos chaque année.

Cette démarche professionnelle nous permet de suivre, voire d'amplifier, les directives de nos régulateurs, l'AMF et l'ACPR, en vous apportant une réponse pointue dans nos conseils.